Le Tarin des aulnes
Spinus spinus
« Le tarin, espiègle et confiant, venait se poser au front immobile des statues ». George Sand, elle-même, le cite dans son roman Lélia. Assez voisin du Chardonneret, ce passereau est l'un des plus petits de la famille des Fringillidés, avec rarement plus de 12 cm de longeur. Si sa calotte et son menton sont noirs, le jaune occupe une large place autour de ses ailes et de son poitrail, tirant parfois sur le vert. Il habite dans les bois et des forêts avec une préférence pour les conifères. On le rencontre assez souvent pendant la période hivernale près des aulnes (logique !) et des bouleaux sur lesquels il vient se nourrir. Il se nourrit de graines et se déplace en groupe qui peut être formé de quelques individus à quelques dizaines de couples. Pendant la période de reproduction, les tarins des aulnes sont si discrets, qu'une vieille légende germanique disait que ces oiseaux cachaient dans leur nid une pierre magique qui les rendait invisibles. S'ils se font plus rares aujourd'hui, c'est plutôt en raison de la diminution de leurs zones d'habitat. Néanmoins, on peut encore l'observer assez facilement partout où il y a des arbres, comme sur les sites de la Tourbière des Landes, le Marais de Roussy...et même dans nos jardins ! Car il n'hésite pas à approcher de très près des habitations où il fréquente volontiers les mangeoires.
Source oiseaux.net. Photo © Frédéric Pelsy