Les pelouses sèches
Des îlots pour la flore et les invertébrés : quand le sud s’invite en Centre-Val de Loire
Les pelouses sont des mines d’or écologiques. Elles peuvent accueillir 40 à 50 espèces végétales par mètre carré, dont une forte proportion ont un grand intérêt patrimonial. En région Centre, elles abritent à elles seules plus du quart des espèces protégées à l’échelle régionale.
Les espèces de ces pelouses aux conditions extrêmes ont peu de concurrence. En effet, pour la plupart des autres espèces, plus exigeantes, il n’y a pas ici assez d’eau, pas assez d’éléments nutritifs, trop de lumière et de chaleur. C’est donc aisément que, sur les pelouses calcaires, la très belle Anémone pulsatille étale ses pétales violets autour de son cœur jaune d’or. Elle est accompagnée de nombreuses orchidées, plantes emblématiques de ces milieux, parmi lesquelles on peut admirer les Ophrys abeille, bourdon ou mouche aux noms d’insectes traduisant des mœurs étonnantes, ainsi que les Orchis bouffon, pyramidal ou encore bouc, cette dernière répandant une odeur bien particulière à ne pas mettre à portée de tous les nez !
La multitude de plantes est une invitation pour de nombreux insectes tout aussi divers, dont beaucoup de papillons. L’Azuré du serpolet, par exemple, est une espèce bien particulière dont le développement dépend de la présence conjointe d’une plante des pelouses, l’Origan, et d’une fourmi rouge, Myrmica sabuleti. Flambés et azurés de toutes sortes côtoient de nombreux criquets comme les œdipodes, aux couleurs éclatantes visibles seulement lorsque s’envolent ces insectes à ressorts. Le chant des cigales finit de donner aux lieux toutes les apparences du sud. La profusion d’insectes profite à quelques oiseaux comme le Bruant jaune ou l’Alouette lulu.
Les paysages que ces pelouses offrent, riches en couleurs et en odeurs, font de ces milieux des secteurs de promenade chaleureux !
Les espèces de ces pelouses aux conditions extrêmes ont peu de concurrence. En effet, pour la plupart des autres espèces, plus exigeantes, il n’y a pas ici assez d’eau, pas assez d’éléments nutritifs, trop de lumière et de chaleur. C’est donc aisément que, sur les pelouses calcaires, la très belle Anémone pulsatille étale ses pétales violets autour de son cœur jaune d’or. Elle est accompagnée de nombreuses orchidées, plantes emblématiques de ces milieux, parmi lesquelles on peut admirer les Ophrys abeille, bourdon ou mouche aux noms d’insectes traduisant des mœurs étonnantes, ainsi que les Orchis bouffon, pyramidal ou encore bouc, cette dernière répandant une odeur bien particulière à ne pas mettre à portée de tous les nez !
La multitude de plantes est une invitation pour de nombreux insectes tout aussi divers, dont beaucoup de papillons. L’Azuré du serpolet, par exemple, est une espèce bien particulière dont le développement dépend de la présence conjointe d’une plante des pelouses, l’Origan, et d’une fourmi rouge, Myrmica sabuleti. Flambés et azurés de toutes sortes côtoient de nombreux criquets comme les œdipodes, aux couleurs éclatantes visibles seulement lorsque s’envolent ces insectes à ressorts. Le chant des cigales finit de donner aux lieux toutes les apparences du sud. La profusion d’insectes profite à quelques oiseaux comme le Bruant jaune ou l’Alouette lulu.
Les paysages que ces pelouses offrent, riches en couleurs et en odeurs, font de ces milieux des secteurs de promenade chaleureux !