Les pelouses sèches
Des milieux dits « relictuels », pourquoi ?
De telles pelouses, il n’y en a plus beaucoup en région Centre, et ceci est vrai également à l’échelle européenne. Elles trouvent encore place aujourd’hui sur de petites surfaces, souvent dispersées.
Nées d’un entretien pluriséculaire lié à un débroussaillage et à un pâturage mis en place par l’homme devenu sédentaire au Néolithique (environ 5 000 ans avant J.C.), elles occupaient encore jusque dans les années 1950 des surfaces beaucoup plus étendues.
Le pâturage qui permettait leur entretien a rapidement cessé après la seconde guerre mondiale, livrant les plus pauvres d’entre elles aux broussailles et aux fourrés, ou faisant de quelques autres des zones cultivées de façon intensive.
Car c’est ce qui guette de façon générale ces milieux jugés peu intéressants et souvent abandonnés : l’embroussaillement et l’évolution progressive vers le boisement. La végétation de la pelouse se modifie au profit d’espèces plus hautes, comme certaines graminées (Brachypode penné). Le sol s’enrichit, s’épaissit, retient davantage l’eau et devient propice à l’installation d’espèces buissonnantes. Au terme de plusieurs années, le Chêne pubescent ou d’autres ligneux comme le Prunellier, le Peuplier et le Robinier, sur les sols sableux, s’installent et la pelouse devient lentement forêt.
Certains phénomènes naturels peuvent enrayer cette évolution.
Les pelouses sur sable ont en plus la particularité d’être soumises au régime de la rivière qu’elles bordent. Les crues balaient ainsi plus ou moins régulièrement leur surface, rajeunissant les milieux et empêchant l’installation de buissons et d’arbustes. Un phénomène identique est parfois joué par l’érosion sur les pelouses calcaires installées sur les coteaux exposés aux vents.
Nées d’un entretien pluriséculaire lié à un débroussaillage et à un pâturage mis en place par l’homme devenu sédentaire au Néolithique (environ 5 000 ans avant J.C.), elles occupaient encore jusque dans les années 1950 des surfaces beaucoup plus étendues.
Le pâturage qui permettait leur entretien a rapidement cessé après la seconde guerre mondiale, livrant les plus pauvres d’entre elles aux broussailles et aux fourrés, ou faisant de quelques autres des zones cultivées de façon intensive.
Car c’est ce qui guette de façon générale ces milieux jugés peu intéressants et souvent abandonnés : l’embroussaillement et l’évolution progressive vers le boisement. La végétation de la pelouse se modifie au profit d’espèces plus hautes, comme certaines graminées (Brachypode penné). Le sol s’enrichit, s’épaissit, retient davantage l’eau et devient propice à l’installation d’espèces buissonnantes. Au terme de plusieurs années, le Chêne pubescent ou d’autres ligneux comme le Prunellier, le Peuplier et le Robinier, sur les sols sableux, s’installent et la pelouse devient lentement forêt.
Certains phénomènes naturels peuvent enrayer cette évolution.
Les pelouses sur sable ont en plus la particularité d’être soumises au régime de la rivière qu’elles bordent. Les crues balaient ainsi plus ou moins régulièrement leur surface, rajeunissant les milieux et empêchant l’installation de buissons et d’arbustes. Un phénomène identique est parfois joué par l’érosion sur les pelouses calcaires installées sur les coteaux exposés aux vents.
Impact de l'activité humaine sur les pelouses