Les tourbières
Les tourbières à sphaignes et formations tourbeuses associées
Ici l’alimentation en eau est due aux précipitations ou à des écoulements qui traversent des substrats acides avant de rejoindre la tourbière.
De nombreuses mousses s’y plaisent et notamment des sphaignes, plantes emblématiques des zones tourbeuses qu’elles contribuent à former petit à petit.
Les sphaignes poussent en effet en hauteur indéfiniment, tandis que leurs parties inférieures qui baignent dans l’eau meurent mais sont peu décomposées, à cause du froid, du manque d’oxygène et de l’acidité de l’eau. Véritables éponges, ces plantes peuvent stocker des quantités énormes d’eau, jusqu’à 30 fois leur poids sec, et ont développé des moyens originaux de piocher, dans leur pauvre environnement, les éléments nutritifs dont elles ont besoin.
D’autres plantes comme la Linaigrette, joli plumeau blanc aussi appelé « Jonc à coton », ou la Gentiane pneumonanthe, supportent de telles conditions de vie. C’est aussi l’endroit où pousse la très curieuse et vorace Rossolis à feuilles rondes, petite plante carnivore aux minuscules fleurs blanches, qui a su trouver, par la capture d’insectes, l’azote nécessaire à sa vie, peu disponible dans le milieu.
Ces tourbières acides sont présentes en quelques points de la région Centre : en forêt d’Orléans dans les petites dépressions, en Sologne et Pays fort, en Brenne et dans le Boischaut sud mais aussi en Sologne tourangelle et dans les vallées du Loing et de l’Escotais.
De nombreuses mousses s’y plaisent et notamment des sphaignes, plantes emblématiques des zones tourbeuses qu’elles contribuent à former petit à petit.
Les sphaignes poussent en effet en hauteur indéfiniment, tandis que leurs parties inférieures qui baignent dans l’eau meurent mais sont peu décomposées, à cause du froid, du manque d’oxygène et de l’acidité de l’eau. Véritables éponges, ces plantes peuvent stocker des quantités énormes d’eau, jusqu’à 30 fois leur poids sec, et ont développé des moyens originaux de piocher, dans leur pauvre environnement, les éléments nutritifs dont elles ont besoin.
D’autres plantes comme la Linaigrette, joli plumeau blanc aussi appelé « Jonc à coton », ou la Gentiane pneumonanthe, supportent de telles conditions de vie. C’est aussi l’endroit où pousse la très curieuse et vorace Rossolis à feuilles rondes, petite plante carnivore aux minuscules fleurs blanches, qui a su trouver, par la capture d’insectes, l’azote nécessaire à sa vie, peu disponible dans le milieu.
Ces tourbières acides sont présentes en quelques points de la région Centre : en forêt d’Orléans dans les petites dépressions, en Sologne et Pays fort, en Brenne et dans le Boischaut sud mais aussi en Sologne tourangelle et dans les vallées du Loing et de l’Escotais.