Les étangs, des zones humides essentielles
Des « constructions » humaines
Le plus souvent, ils sont le résultat d’aménagements humains : barrage sur un cours d’eau, construction de digues, pose d’une bonde pour la vidange. La création de ces plans d’eau artificiels a débuté dès le Xe siècle afin de créer des réserves d’eau et de poissons à portée de main. Par la suite, de nombreux étangs ont vu le jour afin d’offrir des aires de loisirs.
Dans les secteurs propices, au sol argileux, des chaînes d’étangs installés sur le cours d’une rivière et s’écoulant les uns dans les autres sont fréquents.
La région Centre compte deux secteurs majeurs connus pour leur richesse en étangs : la Sologne (plus de 2 800 étangs) et la Brenne, site Ramsar, c’est-à-dire reconnue comme une zone humide d’importance internationale. La Gâtine tourangelle, le Perche, la forêt d’Orléans et la Puisaye sont également riches en étangs.
NB : On appelle parfois étangs les vastes zones en eau que sont les ballastières ou sablières, carrières d’extraction de matériaux. En réalité, l’eau de ces carrières provient généralement de la nappe alluviale mise à jour lors du creusement du sol. Bien qu’ils résultent également d’une action humaine, ils n’ont pas la même origine. Ces ballastières sont nombreuses le long des vallées (Loire, Cher, Eure, Loing…).