Les forêts alluviales
L’arbre qui fait la forêt
Qualifier le milieu « forêt » paraît assez facile. Pourtant derrière une apparente homogénéité, les forêts ne sont pas qu’une succession d’arbres et peuvent être très variées.
La forêt alluviale est caractérisée, comme son nom l’indique, par sa situation en bord de cours d’eau. Les arbres dont elle se compose, l’endroit où ils s’installent sont étroitement liés aux caractéristiques du sol, elles-mêmes dépendantes de la rivière, de sa dynamique et de la nappe phréatique associée.
Selon son niveau, son débit et son régime, le cours d’eau va en effet créer des conditions différentes, en apportant, ici ou là, en fonction du relief, des alluvions et de l’eau jusqu’au pied des arbres ou les en priver. De la même manière, la disponibilité ou non des eaux de la nappe va avoir une incidence sur le développement de telle ou telle essence.
De ce rapport à l’eau va dépendre le type d’espèces présentes. La forêt alluviale peut être constituée, dans les secteurs les plus humides, d’essences (espèces d’arbres) à bois tendre, les plus typiques représentées par les saules arbustifs, les saules blancs, les peupliers noirs et les aulnes. Moins dépendantes de l’eau, sur des parties plus hautes ou plus éloignées de la rivière, s’installent ensuite les essences à bois dur comme le Frêne élevé, l’Orme champêtre puis le Chêne pédonculé.
Outre le type d’essences et leur agencement entre elles, les forêts se distinguent également par leur stade d’évolution. Selon l’âge de ses arbres, une ripisylve est plus ou moins évoluée ou mature.
Devant la luxuriance de ces forêts où s’entremêlent longues lianes (Houblon, Clématite, Lierre…), branches ou bois mort et la densité du sous bois, on les qualifie parfois de jungle. C’est qu’elles ont, pour les plus évoluées, des caractéristiques assez proches des forêts tropicales. L’humidité peut y être forte, la température un peu moins fraîche, la végétation y connaître une croissance rapide et grouiller de petites bêtes.
Selon son niveau, son débit et son régime, le cours d’eau va en effet créer des conditions différentes, en apportant, ici ou là, en fonction du relief, des alluvions et de l’eau jusqu’au pied des arbres ou les en priver. De la même manière, la disponibilité ou non des eaux de la nappe va avoir une incidence sur le développement de telle ou telle essence.
De ce rapport à l’eau va dépendre le type d’espèces présentes. La forêt alluviale peut être constituée, dans les secteurs les plus humides, d’essences (espèces d’arbres) à bois tendre, les plus typiques représentées par les saules arbustifs, les saules blancs, les peupliers noirs et les aulnes. Moins dépendantes de l’eau, sur des parties plus hautes ou plus éloignées de la rivière, s’installent ensuite les essences à bois dur comme le Frêne élevé, l’Orme champêtre puis le Chêne pédonculé.
Outre le type d’essences et leur agencement entre elles, les forêts se distinguent également par leur stade d’évolution. Selon l’âge de ses arbres, une ripisylve est plus ou moins évoluée ou mature.
Devant la luxuriance de ces forêts où s’entremêlent longues lianes (Houblon, Clématite, Lierre…), branches ou bois mort et la densité du sous bois, on les qualifie parfois de jungle. C’est qu’elles ont, pour les plus évoluées, des caractéristiques assez proches des forêts tropicales. L’humidité peut y être forte, la température un peu moins fraîche, la végétation y connaître une croissance rapide et grouiller de petites bêtes.
Installation des essences selon leur proximité avec l'eau