Le Seneçon du Cap
Senecio inaequidens DC
Cette plante herbacée vivace, originaire d’Afrique du sud, a été introduite en France dans les années 1930 par l'intermédiaire de graines accrochées à des toisons de moutons, importées par des usines tarnaises.
Cette chaméphyte, dépassant rarement 80 cm, est identifiable grâce à son port en boule, ses feuilles glabres irrégulièrement dentées (2 à 3 mm de large) et linéaires (longues de 3 à 10 cm), sa tige glabre et ses fleurs jaunes, présentes jusqu’à 9 mois par an.
Ses graines disséminées par le vent, la circulation routière, les véhicules et le ruissellement de l’eau uniformisent la flore de nos campagnes et dégradent de plus en plus les pâturages.
Ses graines disséminées par le vent, la circulation routière, les véhicules et le ruissellement de l’eau uniformisent la flore de nos campagnes et dégradent de plus en plus les pâturages.
Invasive redoutable, cette espèce résiste bien aux incendies et diffuse dans le sol des substances toxiques pour ses voisines. La présence d'alcaloïdes toxiques rend ainsi ce séneçon dangereux pour le bétail et pour de nombreux insectes et pourrait même se retrouver dans le miel.
Texte : Hélène Gervais/Cen CVL - Crédit photo : ©CBNBP/MNHN – J.CORDIER