L’Ailanthe
Ailanthus altissima
L’Ailanthe fut introduit en Europe au 18e siècle par un père jésuite ; dans la seconde moitié du 19e siècle, de nombreux individus furent plantés pour servir de plante-hôte au papillon Samia cynthia dans le but de produire de la soie. Cette expérience n’a pas été concluante mais a permis à l’Ailanthe de se retrouver dans le milieu naturel.
Cet arbre originaire d’Asie orientale et d’Océanie peut atteindre 20 m de haut. Reconnaissable à son tronc à l’écorce grise et lisse, ses fleurs jaune-vert regroupées en inflorescence terminale de 10 à 20 cm de long, ses samares rougeâtres et ses feuilles alternes vert foncé atteignant 50 cm de long, divisées en 6 à 12 paires de folioles lancéolées.
Son système racinaire constitué d’une racine pivotante et de racines superficielles très longues, d’où naissent les drageons, rend difficile son élimination. En plus de son exceptionnelle capacité de drageonnement (jusqu’à 20 m du pied-mère), ses graines sont disséminées par le vent et l’eau sur de longues distances.
Aujourd’hui l’Ailanthe se retrouve encore parfois plantée comme arbre d’alignement malgré un bois cassant sans valeur et le pouvoir allergisant de sa sève.
Texte : Hélène Gervais/Cen CVL - Crédit photo : Cen Centre/Antenne37-41