Les mares, concentré de biodiversité
De mares en mares
On considère que leur surface ne dépasse pas les 2 000 m² *, soit la surface d'environ deux piscines olympiques. Mais elles n’occupent le plus souvent que quelques mètres carrés. Leur profondeur n’excède pas les deux mètres.
Née d’une dépression formée dans un sol imperméable et alimentée par les eaux de pluie, de ruissellement ou encore d’une nappe souterraine, la mare est alors naturelle. Dépendante de facteurs extérieurs, elle peut facilement s’assécher s’il ne pleut pas et s’il fait chaud. Elle peut donc aussi être temporaire.
De nombreuses mares ont en revanche été creusées par l’homme, à partir du moment où la démographie l’a poussé à s’éloigner des rivières pour couvrir ses besoins en eau : abreuvoirs, nettoyage des chevaux après le labour, usages domestiques, artisanaux ou de loisirs, réserves d’eau en cas d’incendie et plus récemment épuration des eaux de ruissellement des routes...
Ainsi, selon leur situation géographique et leurs usages, on trouvera des mares forestières, fréquentes notamment en forêt d’Orléans, des mares de prairies ou de champs, des mares de village et des mares de bord de route.