Le Balbuzard pêcheur
Le Balbuzard pêcheur
Avec ses 1,50 à 1,70 m d’envergure, le Balbuzard pêcheur compte parmi les rapaces de taille moyenne à grande de France métropolitaine. Ses ailes coudées, qui lui donnent une allure de goéland, ainsi que le contraste entre les parties supérieures, sombres, et le dessous d’un blanc éclatant sont deux bons critères pour conduire à son identification. Le bandeau noir qui traverse l’œil finit d’asseoir la détermination. Le domaine du Balbuzard, c’est l’eau des étangs, des rivières et des fleuves près desquels il établit son aire. Car ce rapace consomme exclusivement du poisson qu’il capture souvent après un vol sur place puis un piqué dans l’eau. Son régime alimentaire très spécialisé lui a valu d’être abondamment détruit par le passé à tel point qu’il restait seulement 4 couples en France en 1974 !
| Carte d'identité | |
|---|---|
| Nom scientifique | Pandion haliaetus |
| Famille | Pandionidés |
| Poids | 1200 à 2050 g |
| Taille | Taille : 58 cm Envergure : 127 à 174 cm |
| Longévité | 11 ans |
Depuis, protégé au niveau national, européen et même international, ses effectifs remontent progressivement. Deux noyaux de population sont établis en France : en Corse, bastion historique de l’espèce, et en région Centre-Val de Loire, où un premier couple s’est établi en 1984. Aujourd’hui, 29 couples reproducteurs occupent les abords de la Loire, dans le Loiret, l’Indre-et-Loire et le Loir-et-Cher, ainsi qu’en Sologne des étangs. Par ailleurs, de très nombreux individus en migration transitent par notre région tant au printemps qu’en automne.
Le Balbuzard reste une espèce fragile dans notre pays. Les destructions directes dont il est encore parfois victime, les collisions avec le réseau aérien, le dérangement autour des nids et la contamination de ses proies par les pesticides demeurent des menaces permanentes pour l’espèce. Le Balbuzard bénéficie d’un plan de restauration national.