Les tourbières
Des milieux hostiles ?
Les tourbières ont bien mauvaise réputation ! Zones humides devenues rares en région Centre, elles sont présentes dans des dépressions ou en bordure d’étangs, sur des sols peu perméables où l’eau est stagnante.
La végétation qui y pousse s’épanouit et meurt comme partout.
À la différence qu’ici, dans cette eau pauvre en oxygène, froide et souvent acide, la matière organique qui est produite n’est pas ou peu décomposée. Malmenés par ces conditions dignes de zones montagnardes, les micro-organismes décomposeurs (champignons, bactéries…) peinent à faire ce travail qui transforme la matière vivante en humus.
C’est ainsi que naît la tourbe, véritable roche végétale fossile, née de l’accumulation sur des centaines d’années de résidus végétaux mal dégradés. Son épaisseur augmente en moyenne de 0,2 à 1 mm chaque année et peut atteindre finalement plusieurs mètres.
À la différence qu’ici, dans cette eau pauvre en oxygène, froide et souvent acide, la matière organique qui est produite n’est pas ou peu décomposée. Malmenés par ces conditions dignes de zones montagnardes, les micro-organismes décomposeurs (champignons, bactéries…) peinent à faire ce travail qui transforme la matière vivante en humus.
C’est ainsi que naît la tourbe, véritable roche végétale fossile, née de l’accumulation sur des centaines d’années de résidus végétaux mal dégradés. Son épaisseur augmente en moyenne de 0,2 à 1 mm chaque année et peut atteindre finalement plusieurs mètres.
On différencie les vraies tourbières qui ont une épaisseur de tourbe d’au moins 40 cm des milieux para-tourbeux ou bas- marais qui ont une couche d’épaisseur moindre.
On les distingue aujourd’hui par leur origine et leur mode d’alimentation en eau : alimentation atmosphérique (pluie, brouillard) ou hydrographique (nappe souterraine, écoulements…). D’autres critères les qualifient : acidité/alcalinité de l’eau et du milieu, influences climatiques et biogéographiques, teneur en éléments nutritifs dissous (azote et phosphore) utilisables par les plantes, morphologie, végétation dominante (tourbière à sphaignes…).
Les conditions drastiques qui y règnent sélectionnent des espèces qui ne vivent que dans ces milieux et presque nulle part ailleurs.
On les distingue aujourd’hui par leur origine et leur mode d’alimentation en eau : alimentation atmosphérique (pluie, brouillard) ou hydrographique (nappe souterraine, écoulements…). D’autres critères les qualifient : acidité/alcalinité de l’eau et du milieu, influences climatiques et biogéographiques, teneur en éléments nutritifs dissous (azote et phosphore) utilisables par les plantes, morphologie, végétation dominante (tourbière à sphaignes…).
Les conditions drastiques qui y règnent sélectionnent des espèces qui ne vivent que dans ces milieux et presque nulle part ailleurs.
Description d'une tourbière à sphaignes